dimanche 23 mai 2010

Europavox 2010 (J1-2)



Depuis 2006 à la fin du mois de mai, Europavox fait son apparition à Clermont-Ferrand. Festival destiné autant aux professionnels européens (réunions, rencontres...) qu'au public, sa programmation comprend aussi bien des grosses têtes d'affiches nationales que des artistes indépendants renommés, voire totalement inconnus dans un but de promotion de la musique européenne. Je m'y suis rendu les trois premiers soirs, n'ayant pas eu de place pour la soirée avec Doherty, complète assez tôt.

Ouverture jeudi soir avec une soirée gratuite sur toutes les scènes exceptée la Coopérative de Mai avec Camelia Jordana que je n'ai pas vue. Je me suis donc dirigé vers le Magic Mirrors, splendide cadre pour des concerts : un chapiteau stylisé avec des vitraux tout autour, pour voir The Disciplines. J'y trouve Las Ondas Marteles en arrivant pour un petit set agréable mais pas transcendant, pendant qu'on préparait la scène pour les Norvégiens. Et le concert fut énergique et puissant, sous l'impulsion du chanteur du groupe Ken Stringfellow (qui lui n'est pas norvégien mais américain et vit à Paris), qui a bien dû passer la moitié du temps dans le public, jusqu'à ramper sur le dos et lancer un pogo. Ses attitudes peuvent énerver, il n'en reste pas moins que leurs chansons sont terriblement efficaces (Yours For The TakingWrong Lane, Get It Right ou Best Mistake par exemple). On s'échappe rapidement dès la fin du set pour aller dire quelques mots au chanteur (que j'avais vu seul en Décembre dans un registre beaucoup plus calme) et on reviendra un peu plus tard pour écouter Tokyo Sex Destruction mais, pas convaincus par leur rock garage boum boum, on repartira rapidement. Première journée achevée sans voir beaucoup de concerts, mais on se réservait pour la suite.

On débarque donc tout frais place du 1er mai le vendredi soir pour quelques belles découvertes, mais avant cela, fajitas! Année de l'Espagne (et faim) oblige. On se dépêche de finir et on file voir les Black Box Revelation, qui commencent à jouer devant une salle quasi vide avec malgré cela, un batteur au sourire béat du début à la fin du concert. Le son est un peu fort pour moi mais les gars sont bons, puissants sans que leur set ne vire bruitiste. Mon principal reproche est que j'ai trouvé l'ensemble un peu monotone, sans doute parce que je connaissais peu de chansons (mais High on Wire est très bien passée). 
Le temps de franchir les portes entre la petite et la grande salle de la Coopérative de Mai que le concert de Nive Nielsen commence. Une petite Groenlandaise qui s'est entourée d'un groupe, The Deer Children et qui fait des chansons à propos d'aspirateurs (Where is my vacuum cleaner ?), de pirates ou de cafés qu'elle prépare tous les matins à son mec. Malgré ces paroles  un peu faciles (seconde degré ?), les mélodies sont là, elle a une belle voix et les musiciens sont bons derrière. Pas la révélation de l'année - ni même de la soirée - mais moment agréable.
On laisse à Rachid Taha le soin de commencer son concert et on va vite rejoindre le Foyer, un autre chapiteau en accès libre pendant toute la durée du festival, pour écouter Instrumenti. Après avoir vu cette vidéo, je ne voulais pas les louper! Pas de feux d'artifices ce soir, mais deux pandas lettons sont bien là et leur accoutrement a visiblement plu au public de la salle. Leurs chansons, entre pop, electro et rock, naviguent entre morceau instrumental chanté en islandais et tube intergalactique (Life Jacket Under Your Seat) en clôture de leur set pour finir de déchaîner les foules. Déjà très connus en Lettonie (en témoigne l'ambassadeur letton qui connaissait par coeur la chanson chantée dans leur langue maternelle), ils ont tout pour grandir très vite s'ils sortent d'autres morceaux de la trempe de Life Jacket. On n'était d'ailleurs pas les seuls à attendre ce groupe, JD Beauvallet était juste derrière nous.
Pendant que l'on était occupé avec les pandas, Mick Jones rejoignait Rachid Taha sur scène pour reprendre Should I Stay or Should I Go. On ne reviendra à la Coopé que pour entendre la fin du concert de Gaetan Roussel et notamment sa reprise des Talking Heads, Psycho Killer, qui nous laissera sceptiques, notamment à cause de sa voix. Pour clore cette soirée, on se dirige vers la petite Coopé où Boogers avec sa guitare et ses rythmes enregistrés peinera lui aussi à nous convaincre (oui oui, on est très difficile), la voix n'étant pas exceptionnelle et le rendu final plutôt moyen.
On quitte la salle assez vite et on se prépare pour la soirée du lendemain, celle qui nous faisait le plus envie : Richard Hawley, The Nits, Peter Hook et JJ sont au programme.


Ah oui, le on/nous c'était une-amie-dont-la-chronique-est-en-ligne-ici et moi.


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3 commentaires:

Fakehorse a dit…

What a surprise t'es allé voir les mêmes trucs que moi. J'attends le samedi.

Adrien a dit…

Non, vraiment ?

Je me la referais bien cette soirée du samedi!

Goodbye Jude a dit…

Entre toi et Camille, on a les détails bouffe d'Europavox. Miam! En tout cas, c'est bien mieux que si j'y avais été.