Difficile de trouver le temps de poster, en ce moment. Alors, pour ne pas laisser ce blog totalement à l'abandon et pour faire autre chose que des maths et de la physique, un petit billet dominical.
Pour vous parler du nouvel album de The Delano Orchestra d'abord, qui ne m'avait pas séduit à la première écoute, mais qui, après le concert (que j'ai chronique ici) se révèle petit à petit être une nouvelle fois un chouette disque. L'habile mélange entre morceaux tout en progression, Someone I Could Not Hurt, Now That You Are Free My Beloved Love et morceaux délibérément puissants, Modest Life ou Seawater, semble être la clé de leur réussite.
En attendant de pouvoir en parler plus longuement, quelques mots sur le cas Sufjan Stevens. Le bonhomme nous pond un album bizarroïde, The Age of Adz, rempli de bidouillages électroniques alors qu'on était jusque là habitué à son banjo. Il aurait sûrement été plus simple pour lui de rempiler avec un album dans le genre d'Illinoise ou Michigan, mais il n'a pas fait le choix de la facilité, quitte à laisser quelques fans sur le bord de la route. J'ai eu un peu de mal au début avec tous ces arrangements, mais des perles comme Vesuvius ou I Want To Be Well m'ont poussé à réécouter le disque, que j'apprivoise progressivement, y compris le dernier morceau de 25 minutes, Impossible Soul.
Je reviendrais sans doute vous parler des autres albums qui m'ont marqués cet automne, à savoir Halcyon Digest de Deerhunter, Lisbon des Walkmen et Fields de Junip, mais je voulais quand même glisser quelques mots sur le concert de The Daredevil Christopher Wright (dont l'album est très bien aussi) à Clermont. Organisé dans un appartement, un peu à la dernière minute, en petit comité donc (une dizaine de spectateurs) pour un moment privilégié avec ces copains de Bon Iver. Un joli concert, qui aurait mérité un peu plus de promotion et une très belle version de Conversation About Cancer pour finir. En vidéo, Stewardess captée cette soirée là:
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